Avant de commencer la critique, je préviens que celle-ci sera assez longue pour essayer d’englober à peu près tout ce qui se passe dans la série (ok, sans déconner, je n’y arriverai pas x3). J’ai donc décidé d’écrire plusieurs articles après m’être rendu compte que j’avais écrit un pavé rien que pour décrire la jaquette. Bref, voilà la première partie, j’écrirai le reste je ne sais pas trop quand, il faut que je revoie la série en entier. La suite de cet article ne sera donc pas pour tout de suite ^^”
Je n’aurais jamais pensé quand j’ai commencé ce blogue et ce même en rêve, de faire un article avec une princesse et un tutu dedans. Et encore moins en faire mon titre. Parce que mon blogue a pour fonction de promouvoir des mangasses et animesses pas niais pour filles, espèce assez rare et apparemment pas trop mise en avant dans nos vertes contrées tellement le mangasse et animesse de filles neuneu est prédominant. C’est d’ailleurs une situation un peu préoccupante : le shojo a la cote parce que les éditeurs se sont aperçus que le public féminin est devenu valable pour se faire des sousous, mais on se coltine toujours des manga et anime un peu niais et sans saveur. Ce n’est pas la production yaoi (un secteur que je connais un peu mieux ) qui relève le niveau, loin de là : sortir les manga et OAV de No Money est une démarche commerciale qui a une certaine validité, mais du point de vue éthique c’est pas trop ça (shota…), sans parler de la myriade de one-shots débiles qu’on ne regretterait pas si ils n’étaient jamais sortis.
J’essaie de faire un peu la part des choses en faisant avec mon côté fangirl qui me commande d’acheter tout le yaoi qui passe, mais critiquer positivement un manga pourri, je ne peux pas.
Donc, si je parle d’un tutu et d’une princesse sans me moquer grassement, rassurez-vous, point de neuneutisme délibéré de ma part ni de lobotomie réussie à l’horizon. Et le premier qui rigole à cause du titre, je lui tape dessus avec une massue à clous rouillés après lui avoir expliqué qu’il a raison.
C’est vrai, le titre n’est pas franchement vendeur et ne donne pas envie de voir la suite, c’est d’ailleurs la raison principale qui m’a gardé de voir cette série pendant plusieurs années. Le mot “tutu”, pour moi qui ai fait de la danse classique comme j’ai pu pendant trop longtemps, est synonyme d’anime très casse-gueule où on prend un tutu pour un justaucorps (et inversement) et où l’héroïne sue son sang à grosses gouttes pendant 20h de manière virile et finit à l’hôpital pour fracture du bassin parce que son coach n’est pas satisfait de son grand jeté qui n’est pas aussi plat qu’il le devrait (vous avez lu Subaru?). A son tour, le mot “Princess” évoque pour moi un truc vaguement guimauve avec dentelle moche, cheveux au vent, sourire Scotch-brite et roses de fond façon Très cher frère avec une histoire à dormir debout pas du tout crédible (attention, celle de Très cher frère déchire tout. Lisez ce manga. Il faut juste faire attention aux roses de fond, elles sont traîtres.).
Deuxième désavantage : les couvertures. Ouais, ça fait culcul, façon Doremi, avec de belles couleurs layette qui vous fait un peu passer pour un lolicon qui fait des achats graveleux (si vous êtes un garçon) ou une attardée mentale (si vous êtes une fille). Elles sont mieux que celles de Dragon Ball, c’est déjà bien. Mais bon, l’image de la série est un peu plus écornée par les jaquettes qui ne donnent pas du tout envie.
Bref, les deux ensembles devaient forcément finir par faire un gros clash en très moche version layette, très guimauve et très sudoripare : eh bien non. Princess Tutu, c’est tout simplement, pour reprendre les paroles de quelqu’un que je connais, un anime qui tue. On pourrait aussi, comme je le fais depuis le début de l’article, multiplier les qualifiquatifs élogieux : génial, merveilleux, puissant, inspiré, intelligent, drôle, poétique, mignon, dramatique, plein de plumes, touchant, magnifique, mais je n’en ferai rien (comment ça, c’est déjà fait? Ah ben tant pis ).