C’est avec un malaise certain (et un certain malaise) que je viens de finir de regarder les deux premiers épisodes de Chu bra. Et que je ne regarderai pas la suite.
Non pas parce que ça parle de sous-vêtements, après tout Lingeries office le fait aussi (quoi? c’est du hentai? On m’dit jamais rien à moi ;_;) en pas trop mal. Après tout, quand on est une fille on en met tous les jours (et on en change tous les jours) donc aucun problème et on en parle parfois aussi entre filles. Non, ce qui m’embête dans cet anime, c’est que ça se passe avec des gosses en première année de collège. Dont l’héroïne qui mettait déjà des porte-jarretelles en école primaire. Banal, me direz-vous. Personnellement j’en doute. Déjà parce qu’à mon avis mettre des porte-jarretelle à 12 ans n’est pas franchement évident vu les tailles des bas et porte-jarretelle proprement dits et que euh… la sexualisation des enfants et surtout de jeunes filles de 12-13 ans, c’est pas ma tasse de thé.
En fait pour moi cette série sur un point de stricte crédibilité a raté sa cible : c’est au lycée que l’action aurait dû se passer, avec des filles plus mûres (mouhahahahaha par ici les gros seins moelleux et douillets qui font pouic pouic *_*).
En plus, parler du corps qui change (et que ce n’est pas sale, toussa), c’est bien, mais parler de sous-vêtements “adultes” directement comme les personnages le font dans la série, c’est juste O_O. Entre les séances de pelotage de nibards plusieurs fois en 26 minutes, de matage de petites culottes avec renfoncement là où il faut (mais si, vous savez, la petite dépression à cet endroit-là…), de froufrous et de peau nue exhibée à longueur d’épisode, c’est trop, beaucoup trop. Surtout avec le design “mignon” des filles et les attitudes enfantines qu’elles prennent toutes les deux minutes. J’ai moyennement ri aux passages “yuri”, même si c’est bien vu eu égard à la situation. En bref, cette série n’est pas pour moi. Mais pour les vrais, les purs, les amateurs de séries bizarres et peu regardants sur le scénario proprement dit. Perso, dans cette série, j’en ai vu seulement un brin en 2 épisodes : le moment du “on va faire un club!” avec un vague relent de déjà-vu.
Au final, cette parlotte décomplexée sur les culottes et les soutifs est plus destinée à un public qui aime mater les filles. Donc en priorité à des garçons. Pfff… Je ne regarderai pas la suite, même si l’épisode 2 annonce un développement typique de la romance shojo. Ce n’est pas parce qu’on ne doit pas parler de soutifs, mais que si c’est le but recherché, j’estime que la méthode est très discutable. Tant pis, je resterai puuuuuuuuure et chaaaaaaaaaaaste o/